Dubrovnik ou les douceurs de l'automne adriatique
Dès septembre, Dubrovnik se vide des foules estivales. C’est le moment de redécouvrir les fastes de cette cité historique en séjournant au mythique Hôtel Excelsior, dans la douce lumière de l’arrière-saison.
Depuis le balcon d’un sixième étage de l’hôtel Excelsior Dubrovnik, le regard file vers l’infini maritime, l’île de Lokrum et la vieille ville de Dubrovnik, à portée de main. Mythique, l’hôtel Excelsior, bâti en 1913, a vu au travers du siècle passer têtes couronnées et stars glamour, de la reine Elisabeth II d’Angleterre à la souveraine d’Hollywood, Elizabeth Taylor. A la bâtisse d’origine, blanche et posée sur l’eau, s’est adjoint un bâtiment moderne, augmentant sa capacité de 141 chambres et 17 suites, plongeant dans l’Adriatique. Le nec plus ultra sans doute aucun, est la Villa Agave, perchée sur un piton rocheux. Une jolie maison méditerranéenne entourée d’un jardin filant vers l’eau et d’une terrasse dominant la mer. Ce domaine de 270 mètres carrés qui propose trois chambres avec service hôtelier cinq étoiles est décoré des œuvres d’art des artistes croates Milovan Stanic et Romana Milutin Fabris. Un hébergement d’exception, unique à Dubrovnik.
Dubrovnik, balade dans le passé
8 heures du matin : Vue des remparts de la cité, 22 mètres de haut, sur près de deux kilomètres de long, Dubrovnik s’offre dans la douceur de la lumière de cette fin d’été. Construite au VIIème siècle, tour à tour grecque et romaine, avar puis slave, chrétienne lorsque ceux-ci se convertissent au IXème siècle, sarrasine puis normande, hongroise enfin avant d’être prise par les armées napoléoniennes, autrichienne puis croate enfin, Dubrovnik porte tous les stigmates architecturaux de ces récurrentes invasions, Sarrasins exceptés, qui ne construisirent rien sur place. Une architecture d’art où cohabitent monuments de toutes époques : les chapelles préromanes côtoient couvents franciscains et dominicains romano-gothiques, fontaines et palais gothico-renaissants et Renaissance. Redescendu de mon perchoir surplombant l’Adriatique, je me fraye un chemin dans le marché matinal grouillant de fermes locales qui vendent fruits et légumes, huile et olives, me perds dans les quatorze ruelles où pullulent infimes restaurants et échoppes artisanales, me retrouve devant la grande fontaine juive d’Onofrio. Les foules estivales ont beau s’être évanouies, les terrasses de bars et restaurants restent courtisées dès le petit matin. A la soirée venue, les étudiants d’un peu partout profitent des joies de la nuit avant que les universités européennes n’ouvrent leurs portes. A Dubrovnik sans doute, le temps ne s’est jamais arrêté et le cœur de la cité continue de battre à travers les siècles, de jour comme de nuit, ici, en Dalmatie.
Croisière vers les Îles Élaphites
Épatantes les Élaphites ! Elles sont au nombre de 14 et s’étendent sur un espace maritime de 30 km2 à quelques encablures de Dubrovnik. Une vedette rapide et privatisée y emmène le voyageur en une petite demi-heure. Les criques désertiques se laissent aborder aisément, et les baignades y sont intimistes en une eau translucide le long de la péninsule de Peljesac. Puis apparaît le village de Ston et une muraille médiévale pour le moins surréaliste, de plus de 5 kilomètres de long, ce qui en fait la plus grande d’Europe, et qui veille depuis des siècles sur le plus ancien marais salant du continent. L’occasion de déguster quelques huitres plates qui n’ont guère à envier à nos crus atlantiques, raison pour laquelle sans doute, les Romains en raffolent depuis toujours. Un peu plus loin voici l’île de Sipan. Quelques cabanes sur pilotis plutôt chic accueillent des familles. Les fruits de mer sont à se pâmer et accompagnent un loup de mer cuit dans sa peau, au barbecue. Le vin d’ici est agréable, blanc, léger, et la journée s’écoule, sur cette côte dalmate, entre baignades et mets fins, jusqu’à ce que le ciel explose des teintes d’une pleine lune qui émerge de la mer Adriatique, telle une boule de feu. Les prémisses de l’automne, à Dubrovnik, sont simplement magiques.
Se loger :
Hôtel Excelsior Dubrovnik
Y aller :
Transavia propose plusieurs vols par semaines à partir de différentes villes françaises www.transavia.com
Organiser son voyage :
Teranui, par Tselana Travel, créateur de voyages sur mesure, organise tous types de séjour en Croatie et autour de Dubrovnik. Croisières, meilleures adresses, privatisation de plages, de restaurants ou de musées, les expériences les plus inédites sont pensables.
Contact Aimée Bon-Hecker : 06 10 77 82 54
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