MFW : Dolce&Gabbana adopte le look lingerie
Ambiances boudoir, dentelle, mousseline et la puissance du smoking au féminin. : le défilé sensuel de la Maison est entièrement, ou presque, totalement noir.
Une longue note de presse des stylistes Domenico Dolce et Stefano Gabbana explique la signification de l'incontournable de la collection Dolce&Gabbana automne-hiver 2024-25.
"Le smoking est le symbole du style le plus pur. Pour nous, seul le style nous permet d'aller au-delà de la mode : plus un vêtement comme le smoking est simple et classique, plus il est parfait, c'est-à-dire éternel, intemporel.
Mais le style doit être affirmé, affiné, renouvelé : on peut aujourd'hui créer un smoking plusieurs fois, en l'améliorant et en le rendant différent à chaque fois. C'est en perfectionnant les vêtements essentiels que nous avons créé notre style personnel et reconnaissable : la femme Dolce&Gabbana peut donc porter le smoking toujours en se sentant à la mode, avec ses lignes simples et rigoureuses qui accentuent sa féminité.
Pour nous, concevoir un smoking, c'est proposer une élégance intemporelle, profondément ancrée dans notre culture vestimentaire. Il s’agit d’offrir aux femmes une garde-robe classique qui, échappant à la mode du moment, leur permet d’avoir plus confiance en elles.
Nous avons toujours trouvé notre style à travers les femmes : nos créations ne sont jamais abstraites mais des vêtements qui vivent et bougent sur le corps d'une femme. On adore les tissus comme les résilles, les voiles et la dentelle, qui créent des transparences sur le corps féminin, des coupes qui mettent en valeur ses formes sensuelles. Avec notre trait de crayon stylisé, qui se détache sur le papier blanc, nous habillons également les rêves, les ambitions et les désirs de la femme Dolce&Gabbana.
La nôtre est une histoire d’amour avec les femmes, et dans le smoking nous déclinons le tailleur féminin. Une rencontre de contrastes : masculin et féminin, austérité et séduction s'entremêlent, laissant à chaque femme la liberté d'exprimer sa propre conception du style.
Le noir est le trait distinctif de la collection, illuminé par de précieuses robes en cristal : on aime le noir parce qu'il affirme, dessine, stylise. Tout devient plus simple, linéaire, vestimentaire : une femme en robe noire est un coup de crayon, un trait pur. Cela représente le mystère.
L'élégance linéaire et la simplicité sophistiquée du smoking rehaussent donc sa féminité : une femme en smoking fascine par son élégance, son ambiguïté, sa force de séduction."
Mais il ne s’agit pas seulement d’un smoking classique ou d’une veste courte et d’un short. Des robes en dentelle qui flirtent avec la lingerie, de grandes robes de nuit en soie, des robes de chambre à manches papillon qui rappellent les divas des années 40 à la Lana Turner ou tout droit sorties d'un remake du film avec Kim Basinger LA Confidential, une longue nuisette cloutée de cristaux, le motif tacheté du grand manteau oversize, du bustier porté au premier rang par Eva Mendes et un modèle à bride arrière avec un nœud en satin ou parsemé de cristaux. Onnretrouve également une casquette plate avec voile de dentelle à pois, chemisiers en soie à maxi pois contrastés, des cols et hauts à plumes, des manteaux vernis toujours avec le détail des plumes, comme une véritable diva du cinéma d'antan. Ancrée dans l'héritage vestimentaire de la marque, chaque pièce est un hymne à la féminité : puissante, séduisante, confiante. Le smoking évolue pour incorporer des détails sensuels de velours et de dentelle, de maille et de mousseline, des lignes captivantes pour des bralettes, des jupes-culottes et des bas rayés démontrant le meilleur #DGFattoAMano, liés ensemble par la teinte distinctive caractéristique : le noir de Sicile.
Parmi les invités : Eva Mendez, Maya Jama, Bianca Balti, Ashley Graham, Fai Khadra, Doyoung (ambassadeur mondial de la marque), Mun Ka Young (ambassadeur mondial de la marque), Alton Mason, Michele Morrone, Annalisa, Mahmood, Coco Rebecca Edogamhe, Olivia Culpo, Emma Brooks, Léonie Hanne, Tamara Kalinic, Pelayo Diaz.
