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Greta Gerwig n'a pas encore lu une seule critique de "Barbie"

Et elle révèle ce qu'elle pense de Barbenheimer.

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Ce serait un euphémisme de dire que Barbie a été un succès au box-office, puisqu'il a rapporté collectivement 1,38 milliard de dollars (et ce n'est pas fini). Ces chiffres astronomiques sont également historiques, puisque Barbie est devenu le film le plus rentable jamais réalisé par une femme. De toute évidence, Barbie a été un succès auprès des cinéphiles du monde entier et a reçu les mêmes éloges de la part de la majorité des critiques de cinéma.

Mais que pense exactement la réalisatrice Greta Gerwig de toutes ces critiques sur Barbie ? Difficile à dire, car elle n'en a pas lu une seule, selon sa dernière interview accordée à Vanity Fair. "Je vais probablement m'asseoir avec un classeur en février", a-t-elle déclaré. "Mais pour l'instant, c'est trop frais. Tout ce que je sais sur le succès du film est une anecdote. Apparemment, un pourcentage très élevé de personnes ont déclaré ne pas se souvenir du dernier film qu'elles avaient vu au cinéma."

Dans l'interview, elle attribue le succès du film à tout le monde sauf à elle-même et admet qu'il est difficile de comprendre la véracité de la célébrité incontestable dans laquelle elle se trouve aujourd'hui. "Cette année, je n'ai jamais été autant reconnue dans mon quartier", a-t-elle déclaré.

Greta Gerwig dans une robe longue dorée et Margot Robbie dans une mini robe rose métallisée
Greta Gerwig et Margot Robbie © Getty Images

Greta Gerwig a reconnu que la longue histoire et la grande importance culturelle de Barbie l'ont amenée à faire preuve de prudence tout au long du processus cinématographique. "Honnêtement, il n'y avait rien d'autre que de la peur autour de tout cela dès le départ", a-t-elle révélé. "Vous traitez d'un sujet qui est déjà tellement chargé d'opinions, mais l'astuce consiste à se dire qu'au lieu d'essayer de le contourner sur la pointe des pieds, pourquoi ne pas y mettre les pieds ? Et toute l'entreprise était vraiment du genre 'Conduisez comme si vous l'aviez volé'. Allez, allez, allez. Ne leur dites pas, ne leur dites pas où nous allons".

Bien qu'elle prenne son temps pour digérer les réactions, Greta Gerwig révèle quelques-unes de ses scènes préférées. L'une d'entre elles est une scène qui fera probablement rire la plupart des gens, à savoir celle où Ken (joué par Ryan Gosling) transforme la maison de rêve de Barbie en sa maison Mojo Dojo Casa House et jette tous ses vêtements. Plus précisément, lorsque Barbie (interprétée par Margot Robbie) s'est écriée "Pas les palazzos", Greta Gerwig a ri lorsque l'actrice a déclaré que cette réplique la touchait encore.

Barbie n'a pas été le seul succès de l'été au box-office. À l'opposé, le film Oppenheimer de Christopher Nolan est sorti. Le film suit le physicien J. Robert Oppenheimer (interprété par Cillian Murphy) et une équipe de scientifiques qui travaillent sur le projet Manhattan, autrement dit la mise au point de la bombe nucléaire.

le casting de la Barbie de Greta Gerwig posant à la première sur le tapis rouge
Le casting de "Barbie" © Getty Images

La sortie des deux films le même jour a donné lieu au phénomène Barbenheimer, désormais emblématique - l'affrontement en ligne qui a conduit l'Internet à créer des mèmes et des fandoms autour de ces deux films aux contrastes saisissants.

Greta Gerwig a trouvé Barbenheimer assez comique, et n'a fait que des éloges à Christopher Nolan. "Chris Nolan est l'un de mes héros, un véritable auteur. C'était un drôle de duo, mais c'est un peu comme un festival du film où l'on regarde trois films par jour", a-t-elle déclaré.

Aujourd'hui, la réalisatrice prend le temps de se ressourcer, de se rafraîchir et de se précipiter sur son projet (il ne faut toutefois pas croire qu'elle fait une pause complète). Elle devrait réaliser la prochaine adaptation du Monde de Narnia pour Netflix, mais elle a confié que ses idées de films à venir sont de "petites taches" qu'elle protège tout en essayant de ne pas "intérioriser la pression d'être à la hauteur de quelque chose". "Mais je ne veux pas me préoccuper outre mesure de prendre la "bonne" décision. Il y a deux ans, personne ne pensait que Barbie était la bonne décision", a-t-elle déclaré. "Je veux me donner suffisamment de temps pour me perdre, afin de ne pas être trop exigeante sur les résultats et de ne pas me sentir mal à l'aise. Ne pas se sentir obligé d'être extrêmement productif est probablement bon pour la santé du sol à long terme."

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