Ils ont entre 24 et 35 ans, ils ont déjà voyagé partout et connaissent par cœur les codes d’un art de vivre qu’ils sont bien décidés à changer. Hyperactifs mais réfléchis, ils s’imposent sans bousculade, quitte à fuir le consensuel pour livrer leur vision singulière, franche, vibrante. Pour ce numéro dédié à la jeune génération, L’Officiel a rencontré les chefs, hôteliers, décorateurs et artisans qui façonnent ce nouveau savoir-vivre parisien.

Nouveau venu sur les tables italiennes de la capitale à l’heure de l’aperitivo, le beignet de riz sicilien n’en est pas moins dévoré là bas depuis plus de 10 siècles. Cap sur la dernière obsession comfort-food parisienne.

Après sa planque à pan bagnat du Square Gardette et son bar Riviera, l’équipe des Niçois passe aux choses sérieuses et ouvre le Yacht Club, version parisienne d’un resto de plage.

Vibrante, créative, agitée, la scène food de Tel-Aviv, métissage d’influences orientales et ashkénazes, s’installe pour de bon à Paris, portée par une vague de jeunes chefs au talent brut. On vous livre nos 5 spots préférés.

L’histoire de la musique a vu passer des associations magiques (Duke Ellington et Coltrane), celle du sport l’équipe de France de rugby des Grands Chelems 1997 et 1998. L’art culinaire a eu la brigade de Christian Constant, dont l’épopée a marqué son temps. Et le nôtre.

Si jusqu’ici seuls les touristes et les députés déjeunaient dans les hôtels parisiens, l’année 2017 change sérieusement la donne. Jeunes chefs à suivre, déco léchées et terrasses confidentielles, les nouveaux établissements de la capitale rivalisent d’inventivité pour attirer les locaux. Bien joué.

La réponse est oui, si on en croit le mantra de la jeune marque Al Dente La Salsa, dont les pâtes artisanales sont fabriquées à partir d’un blé ancien, bio et non-transformé. Bonne nouvelle, elles sont à déguster jusqu’à fin octobre au Bon Marché Rive Gauche.

Toujours à la recherche de nouveaux talents, la cantine Merci invite cette fois celle qui incarne la relève de la gastronomie new-yorkaise.

Né sur la table de la maîtresse de Louis XV, tombé en désuétude, revenu en force, ce mets terriblement français gonfle désormais dans les meilleurs fourneaux parisiens.

En arrivant dans quelques repaires parisiens, le classique niçois plus que centenaire a pris du galon sans y perdre son authenticité.

4 nouvelles Boissons saines et peu caloriques à siroter tout l'été

Décidément toujours aussi cool, le multi-marques parisien L’Eclaireur invite la cevicheria Mancora, nouvelle référence du Haut Marais, à investir sa grande adresse du 1er arrondissement.

Ce plat traditionnel, symbole de générosité, est un incontournable de la gastronomie marocaine qui se transmet de mère en fille. Et c'est à la la Maison Arabe de Marrakech qu'on le cuisine le mieux. Un savoir-faire que l'institution a décidé de nous transmettre dans un cours exclusif.

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On le connait, le traquenard « cuisine ouverte », où l’on veut bien nous laisser voir, au prix d’un léger torticolis et d’un début de migraine ophtalmique, la dernière des dernières étapes du dressage. Chez Racines des Prés, nouvelle folie du serial entrepreneur David Lanher, on ne rigole pas avec la tambouille plein-air. Découpes des viandes, cuissons, sauces et desserts, on assiste ici à l’impressionnant ballet de 5 cuistots menés sans hurlements par le jeune Alexandre Navarro, tout ça à conditions d’avoir pensé à réserver une des tables du bar. Et on y pensera.